Nous prenons donc un bus pour rejoindre Puerto Mishahuali. La route est magnifique. A la descente du bus, les singes sont déjà là pour nous accueillir, trop marrants !
On s'adresse directement à l'agence Téo Rumi, et on se greffe à un petit groupe qui part le lendemain pour un tour dans la jungle. Le parcours de Teo est assez atypique, il est né dans la communauté puis est parti étudier le marketing à Cambridge...il s'est finalement reorienté pour se spécialiser dans la biologie des serpents venimeux (sa vraie passion), ils ne sont que 2 en Equateur.
Au programme, randonnée courte de 2-3 heures au cœur de la forêt primaire (sous la pluie) , et visite d'un centre - refuge d'animaux. Au cours de la balade, notre guide nous explique quelques méthodes employées par les Indigènes. Notamment, il nous montre comment ils pouvaient communiquer en tambourinant sur un certain type d'arbre ayant une caisse de raisonnance très importante; également comment ils se camouflaient pour chasser,
ou encore comment ils se tissaient un sac à partir de feuilles et de lianes.
Impressionnant à voir !
L'après midi, on se rend au centre Amazoonico, qui a pour vocation de récupérer des animaux domestiqués, parfois maltraités, abandonnés ou trop agressifs, pour les réintroduire progressivement dans leur milieu naturel. On les observe donc un peu comme dans un zoo, donc ça a moins de charme que de les rechercher dans la jungle, mais ça nous donne l'occasion de voir des tapirs, des oslos, des singes araignée..et en plus la cause est noble.
Le soir après dîner, on se balade à la frontale pour voir d'un peu plus près insectes, araignée et grenouille qui sortent pour se nourrir.
Pendant la marche nocturne, on aperçoit très rapidement 2 hiboux, ou plutôt leurs yeux, mais pour ne pas les effrayer avec nos lampes, on retournera les voir le lendemain matin. Leur camouflage est bluffant !
On passe ensuite la nuit dans les cabanes aménagées au bord du fleuve.
Ce sont les femmes qui sont en charge de ce projet écotouristique, et qui participent donc majoritairement à l'accueil et la présentation de la communauté. Le jour suivant, nous passons donc la journée avec l'une d'entre elle; elle nous explique leurs techniques de culture et de récolte du Magnoc, de la banane ou encore du cacao.
Suite à cela, on entame un atelier de fabrication du chocolat à partir de graines déjà séchées: cuisson, écossage, passage au moulin, mélange avec sucre et lait, nouveau passage au moulin puis ajout d'eau chaude. Avec une petite dégustation à la fin forcément ;-)
Pour le côté folklorique, on assiste a une danse traditionnelle et même on y participe (avec plus ou moins de style) ,
puis on se laisse maquiller façon Shiripuno, à partir d'un colorant naturel issu d'un fruit.
C'est dommage les photos de nous sont floues...;-)
On enchaîne ensuite sur une séance de recherche d'or au bord de la rivière. C'est un vrai coup d'main à prendre et une tâche très laborieuse. Pour extraire quelques dixièmes de grammes de paillettes d'or, il faut remuer des dizaines de kilos de sables et de pierres.
On poursuit la journée par un peu d'artisanat, en apprenant à réaliser des bracelets. En fin d'après midi, elle nous enseigne le tir à la sarbacane, en visant une mangue.. Pas simple !
Leur perroquet Nina n'avait pas l'air d'accord, elle préférait qu'on s'occupe d'elle :-)
Super sympa cette journée !
Le lendemain, avant de repartir pour Quito, on file voir " el arbol grande" à 5mn du village. Effectivement il est énorme !!
Toujours splendides et magiques photos... par contre assez déçue de ne pas vous voir en vidéo en train de danser... Et c'est quoi cette fascination pour les araignées aussi ??? hihihi ;-)
RépondreSupprimerEn vrai notre passion c'est plutôt le chocolat :-)) l'araignée c'est juste pour le côté aventurier ;-)
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