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Un rêve qui devient réalité..
Parce que ça ne se fait qu'une fois (ou 2 ou 3 ..) dans sa vie et que c'est le bon moment, ça y est ... Nous y voilà , le moment tant attendu est arrivé, nous partons en Tour du Monde !! Une annee a vadrouiller, visiter, rencontrer, partager et profiter. Que du bonheur !

vendredi 29 mai 2015

L'île de Pamilacan, au sud de Bohol


Nouveau changement de plan car jusqu'à la veille, nous étions partis pour Donsol et le mont Mayom. Et puis l'appel de la mer bleue turquoise a été plus fort...c'est un peu nos 3 dernières semaines aux Philippines et quand ça se compte en semaines c'est déjà mauvais signe...Allez en route pour Bohol sur la petite île paradisiaque de Pamilacan :-)
On prend un vol direct Manille-Tagbilaran et le tricycle qui va bien pour le port de Baclayom.
Comme on est mercredi jour de marché, il y a plus d'allers-retours sur Pamilacan parait-il et donc plus de chance que nous chopions une bangka publique.
On arrive avant 10h et il y a une bangka qui vient d´arriver et repart après ses courses à 12h. C'est pas la foule de bateaux qu'on s'imaginait mais au moins il y en a bien un qui fait le trajet pour pas cher. Ce petit battement de 2h nous permet de faire un tour dans ce joli marché, on a le droit à plein de bonjours, de bienvenus et de sourires, ça fait super plaisir !



L'heure du bateau approche, on retourne donc sur le quai. Elvy, une philippine, qui nous avait agrippée à notre arrivée est toujours là pour nous parler de la Mary´s Guesthouse. Comme d'hab on lui explique qu'on a besoin d'aucune prise en charge et qu'on verra bien sur place. Et oui on a pas envie de voir le prix de nos chambres augmenté par la commission qu'elle se prendra dessus..
Et alors que Mme Glue semble avoir quelques problèmes d'audition, qui voit on pas arriver au loin ? Nos deux bretonnes, Claire et Julia !! Trop fort de les retrouver ici ! Cette petite île était bien dans leur programme aussi mais aucune idée du jour.
On voit les yeux de Mme Glue pétiller, Yes 4 touristes rien qu'à moi ! Elle nous fait des ristournes de ouf sur des chambres qu'on a pas encore vues. Bon allez en route pour Pamilacan ! 1 heure de bangka plus tard, nous arrivons bien sur une île paradisiaque, la couleur de l'eau est turquoise et la jolie surprise est qu'il y a un vrai village dessus ! Cool !




On a réussi à s'éclipser de Mme Glue après qu'elle nous ait montré les chambres de chez Mary (pas franchement à notre goût), et on a pu tranquilou faire notre petit tour du propriétaire ;-) 
Notre choix portera pour ce joli bungalow nippa face mer chez Junior et Mesia ! 


Même prix, plus grand et on peut même installer nos hamacs ! Il faudra qu'on revoit nos critères de retour en France ;-)
Le soir c'est Birthday party pour leur fils de 21 ans, la sono à fond. On trinque et on danse avec eux sur la plage au rythme de Dj remix !


Le lendemain matin on part en bangka avec Julia et Claire pour aller voir les dauphins.


A peine installés sur le bateau qu'un groupe de "bottle nose" passe juste devant nous. 


On va leur tourner autour, mais ils n'étaient pas d'humeur très joueuse donc on les laisse tranquille et filons vers un autre spot.
Déjà deux autres bateaux sont sur place et on voit un grand groupe de "spinner dolphins" qui sont au top de leur forme ! Ils nous font triple loots, double Axel et salto arrière :-)) Allez on leur donne un beau 10/10 ! Désolés, mais ils sont trop rapides pour notre petit Sony, donc pas de photo des cabrioles..


L'île est aussi parfaite pour le snorkeling, enfin on s'en rendra compte un peu sur la tard car il y un sanctuaire protégé payant donc pour encourager cette bonne idée on y va, mais on sera déçu car c'est bien trop profond pour profiter à fond du spot et la plongée y est interdite...mais juste à côté il y a un super coin gratos, et ça évidemment personne ne le dit et on le découvre la veille de partir. On en profite à fond et en plus des 3 tortues vues le premier jour juste devant le bungalow, ce sont de magnifiques coraux et poissons multicolores qu'on garde en mémoire :-)





L'île se prête aussi à la balade et on en fait le tour en une bonne heure et demi. 



Ça permet de traverser plusieurs villages, et en plus du Karaoke, on peut dire qu'ils aiment la musique à fond ici, c'est pas rare de voir au milieu de nul part de vrai murs de sons, de gigantesques enceintes lançant de gros boum boum, on est peut être sur Ibiza en fait ...
L'accueil est toujours aussi chaleureux, de grands sourires à notre passage qui font à chaque fois chaud au coeur !

Après ces 3 jours parfaits, on part direction Jagna sur Bohol pour tenter de rejoindre Camiguin en bateau, on avait pas dit notre dernier mot, non mais ...!


mardi 19 mai 2015

Batad et ses rizières, au Nord


Ça fait un petit moment qu'on a pas vraiment baroudé là.. au moins deux mois et demi qu'on ne s'est pas fait un long trajet en bus et qu'on a pas crapahuté... Rien ne va plus, non mais oh ! C'est pas parcequ'on a largement depassé la trentaine qu'il faut qu'on s'encroûte ! ;-) Allez, c'est parti, on réserve nos billets de bus; 9 h de trajet de nuit, ça devrait nous satisfaire un peu.

Ahh, ba voilà, ça c'est du baroudage ! C'est quand même autre chose que de poser ses fesses dans un avion et de se retrouver une heure plus tard seulement sur les îles paradisiaques du sud. Déjà on doit se pointer avant 18h pour confirmer notre réservation, sachant que le bus ne part qu'à 22h, ça nous laisse donc 4h30 à poireauter. Sympa ! Vu le trafic à Manille, inutile de retourner à l'hôtel car à peine arrivés qu'il faudrait déjà repartir en sens inverse. En bons baroudeurs, on a laissés les gros backpacks à l'hôtel, donc on part léger. On a un peu l'impression d'être comme un escargot qui aurait laissé sa carapace de côté pour prendre l'air deux-trois jours..

22h pile poil, et le bus démarre; on aime cette ponctualité philippine ! Il fait environ 30 degrés dehors, mais ça doit tomber à 10 degrés dans le bus. Ahh ba voilà, ça c'est du baroudage !
Heureusement on a une paire de chaussettes, (bien assorties avec le short et les tongues ;-) ), un paréo de 3/10 ème d'épaisseur, et un t-shirt en guide d'écharpe pour nous tenir chaud. La vache, ça caille ! 
Comme on s'y est pris un peu à l'avance, on a eu le droit aux places dans le fond ;-) et ça sera pareil pour le retour. Nickel ! L'assise est moelleuse, et le dossier très confortable avec la barre au milieu qui appuie bien entre la 14ème et la 15ème vertèbre. Impeccable, on va passer une bonne nuit ! Avec un peu de chance, on aura même le voisin de l'allée centrale (sur strapontin) qui ronflera pour pour nous bercer un p´tit peu. Ça serait le top, mais bon, faut pas trop en demander !

C'est donc à 7h du mat le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, qu'on arrive sur Banaue. C'est la voix du type demandant les billets qui nous réveille. Il nous indique qu'il y a un shuttle gratos pour rejoindre le point de départ des Jeepneys qui vont à Batad, ok. Donc ils nous déposent en Jeepney 300 mètres plus loin et il y a même un resto pour attendre le prochain Jeepney, dans 1 heure. Encore nickel, décidément ... On se prend un caf, deux-trois tartines, et petit à petit nos yeux et notre esprit se réveillent eux aussi. Un guide vient nous brancher pour savoir ce qu'on projette de faire sur ces 3 jours...sait pas, on va à Batad, et on verra sur place. Ah oui, au fait, on va quand même lui demander combien il coûte son Jeepney avant de monter dedans ? Quoi, 250 pesos ? C'est une blague ? C'est sûrement le Jeepney le plus cher des Philippines. Bon aller, ce coup-ci, c'est bon, on est vraiment réveillés, pas question de partir avec eux, ils nous ont bien embobinés avec leur prise en charge au saut du lit, enfin, du siège .. On crée une alliance franco - française avec Julia et Claire, qui comme nous vont sur Batad. On file au marché, et une demie heure plus tard, en recrutant également un allemand et un suisse, on peut se payer un Jeepney privé pour 150 pesos chacun. C'est pas que l'économie soit énorme, mais par principe, on fait vivre aussi d'autres personnes que ceux qui ont le monopole, et se paient un peu la tête des touristes...

Le Jeepney nous dépose au col d'où la vue nous donne déjà un avant goût des paysages qui nous attendent, superbes.


On entame donc la descente vers le village de Batad qui ne prend pas plus d'une heure, et sur le chemin, un guide local tente une approche et décide de nous accompagner malgré le fait qu'on lui dise que pour aujourd'hui, on a pas besoin de ses services. Deux raisons à ça: la première c'est qu'on ne fait que suivre le chemin pour atteindre Batad,  et l'après-midi on pense aller voir les cascades (chemin qui doit pouvoir se faire sans guide d'après nous ), et la seconde, c'est que nous avons déjà les coordonnées d'un guide (Vicente) qu'Anais et Mathias avaient rencontré par hasard lorsqu'ils sont venus il y a deux mois. Mais non, il insiste et décide de nous suivre sur la descente. Au bout de quelques centaines de mètres, on se sent gênés car il nous parle et propose de prendre des photos de nous .. Donc on lui explique gentiment que nous ne le paierons pas aujourd'hui, mais qu'on peut éventuellement prendre son contact pour demain, au cas où.. Et là, énorme surprise lorsqu'il se présente, puisqu'il s'appelle ... Vicenteeeee !! Incroyable, on est tombé direct sur lui sans même le chercher. Quand on lui dit qu'on a déjà son numéro en poche, il n'y croit pas trop, mais finalement semble plutôt content :-)
On arrive donc rapidement sur Batad, 


après s'être à acquittés de la taxe d'entrée, comme d'hab. On choisit de se poser dans l'auberge Illside Inn; les chambres sont très basiques, mais la vue sur les rizières époustoufflante.


Le programme de l'apres midi sera donc de traverser cette vallée de rizières pour trouver la cascade qui se cache de l'autre côté. 


Une bonne marche finalement un peu plus longue que prévue (2h environ) avant de pouvoir se rafraîchir un peu. La descente est bien prononcée, donc au retour, les cuisses se réchauffent très très vite .. On a de la
chance, car c'est la bonne saison pour observer les couleurs des rizières. 


Les récoltes n'ont pas encore débuté, mais ne vont pas tarder. On remarque comme une similitude aussi avec les cultures Incas et les systèmes de plantations en escaliers observés au Pérou. Surprenant qu'à des points si éloignés de la planète on puisse retrouver des méthodes agricoles aussi similaires.. Ces rizières ont plus de 1000 ans et sont aujourd'hui inscrites au patrimoine mondiale de l'Unesco. De ce qu'on nous a dit, aucun produit chimique n'a jamais été utilisé sur ces cultures, ce qui en fait un ensemble de parcelles totalement bio. Une des particularités de ce site est que les agriculteurs se synchronisent pour les plantations et les récoltes, ainsi, toutes les terrasses poussent en même temps et donnent au paysage sa splendeur et son côté uniforme. Tout est vert en même temps, trop beau !
Sur le chemin du retour, on se laisse tenter par un Mr Freez local, une petite glace à l'eau sous sachet plastique, avec les enfants. Ça fait une pause dans la longue remontée et ça rafraîchit.


Le soir, Vicente nous retrouve comme prévu à l'auberge et on échange avec lui, Claire et Julia d'un éventuel programme pour une rando de deux jours vers les villages voisins. Allez, c'est bon, on valide, marché conclu ! On part avec toi Vicente dès demain matin pour rejoindre Cambulo puis Pula et enfin retour à Banaue. 

Juste avant le départ de la rando, un groupe de locaux semble jouer de la musique en bas de l'auberge. On dirait qu'ils tapent sur des casseroles...Vicente nous explique que ce week end, une jeune fille, son père américain et sa mère originaire de Batad, sont revenus au village pour profiter de leur famille. Le papa a prévu de filmer plusieurs moments typiques de la vie ici, afin que leur fille puisse repartir avec des souvenirs. Coup de chance pour nous donc, puisque du coup ils organisent des danses traditionnelles. Et bien sûr, on s'accorde une petite heure de spectacle avant de commencer la rando.





Génial, parceque c'est un des seuls moment de découverte traditionnelle pour nous ici aux Philippines. Les tenues sont de rigueur et maintenant, le rythme des gongs prend tout son sens lorsque la famille se met à danser. 


Un très très bon moment d'évasion, d'autant que les filles ont même pu participer à la dernière ronde, en rythme of course ;-)


Le début de la rando est easy, on surplombe les rizières de Batad, en restant la pluspart du temps à l'ombre. 



On atteind assez rapidement Cambulo pour une pause baignade dans la rivière et pour une large pause déjeuner. On retrouve les hutes traditionnelles comme celles vues à Batad.


Les maisons aux 3 histoires comme ils les appellent: le rez de chaussée qui est le lieu de vie, de commerce et aussi d'abri quand il pleut; le premier niveau ou l'on dort et où est disposé un foyer en pierre pour la cuisine; et enfin le grenier, minuscule, qui sert de lieu de séchage des récoltes de riz, la chaleur du foyer en dessous aidant. 
On ne redémarre la marche que vers 15 heures environ, et le chemin qui nous mène jusqu'à Pula va encore une fois nous impressionner. Les rizières ici sont immenses, et les couleurs sont encordés différentes. 




Le soleil baisse, et les feuilles de riz laissent passer la lumière, ce qui les rend quasi fluorescentes. 


Les derniers kilomètres vont se faire eux presque de nuit, et dans l'effort. 


Ça grimpe ! Pula, ça se mérite ! Une fois en haut, on est contents de se poser pour une bonne bière fraîche en compagnie de quatre autre français (décidément..), seuls autres touristes à avoir tenté l'expérience pour aujourd'hui. Le deuxième jour de rando offre moins de paysages de rizières sauf en quittant Pula, on est ensuite plongés dans la végétation luxuriante de la montagne. 


On galope avec un bon rythme même si le chemin est parfois un peu pentu, mais l'ombre des arbres nous permet d'éviter la surchauffe, (enfin presque, a en croire les traces de transpi ! ). 


Sur le chemin, les seuls animaux qu'on aura pu observer sont les libélules. Elles semblent s'éclater dans ces paysages humides et verdoyants.


Vers 12h30, on atteind la route et on choppe un Jeepney direction Banaue. Première expérience sur le toit du bus, sympa, mais mieux vaut bien s'accrocher, car même si le chauffeur semble faire attention, on est vite attiré par le vide dans les virages. On fait une dernière halte au view point de Banaue 
avant de quitter Vicente, qui doit partir rapidement pour rejoindre la place du marché s'il veut attraper son Jeepney retour pour Batad. Merci Vicente, on a adoré partager ce trek avec toi :-)



jeudi 14 mai 2015

Derniers instants en famille


Le paradis c'est bien joli, mais bon, comme on a pas encore notre carte de membre, on ne peut pas y rester ..

Retour donc à la civilisation de Puerto Princesa pour passer notre dernière soirée ensemble. On prend quand même 5 minutes pour sauvegarder les photos des 10 derniers jours sur 2 clés USB, ce serait dommage de les perdre... Et on file une heure, au bureau de l'immigration pour prolonger à nouveau notre visa. Mais pas de chance, une coupure d'électricité vient juste d'avoir lieu dans le quartier, impossible de faire nos visas, ils nous disent de les faire à Manille demain... Oh nonnn, pas Manille, on sait qu'on va y passer des heures, alors qu'ici ça prend 20 minutes ..grrrrr, pas l'choix.

On leur a prévu un p´tit programme pour notre dernière soirée. On avait demandé à l'hôtel s'ils pouvaient nous réserver un tricycle un peu "fun", avec des lumières multicolores et de la musique à fond. Et ils nous en ont trouvé un ! 


C'est le jeune qui travaillait au même hôtel il y a un mois lorsqu'on était venu. Sympa de le retrouver. Il est super et prend son rôle de "guide" très à cœur. Le  tricycle doit être celui de son pote, du coup c'est à 6 sur l'engin qu'on part en vadrouille nocturne pour sillonner la ville. Il commence par nous faire un petit circuit culturel au parc et à la cathédrale puis nous amène au "marché" à bibelots en tout genre. 



Nos mamans sont aux anges et peuvent compléter leur sacs avec les derniers souvenirs.



Ensuite on se dirige sur le "remblais", où sont concentrés toutes les gargotes à grillades de viandes et de poissons. On se laisse tenter par quoi Mesdames ? Les pieds de poules ou bien les brochettes d'intestins ?? ;-) Bon, finalement on se rabat sur un met plus exotique et moins risqué, le Crocodile Sisig. Ça a l'air d'être LA spécialité de cette gargote. Et c'est plutôt bon !


On finira la soirée au Tiki bar qui vient juste de rouvrir après un incendie. Musique live, et un show beaucoup plus soft que celui du Republik avec les lady boy de la dernière fois..


Le lendemain, on prend le premier vol pour Manille, le départ de Martine et Marie-Thé n'étant prévu qu'à 19h, ça nous laisse suffisemment de marge au cas où..
Mais bon, à Manille, on va surtout passer des heures pour le visa... C'était un vrai sketch, car ce qu'on avait pas prévu c'était LA tenue correcte exigée pour rentrer dans leur bureau. Nos shorts longs et tongues ne sont pas du tout au goût de leur règlement. Heu c'est normal la fille qui vient de passer avec sa mini jupe ?? Oui oui !! Donc pantalon long et chaussures fermées pour les hommes et pour les femmes...on a rien compris ! Donc on se déguise, il n'y a pas d'autres mots ( le paréo autour de la taille avec les chaussures de rando, trop la classe !) 

Après le temps perdu pour choper un taxi, le transfert vers le centre qui prend une heure environ, et la paperasse au bureau de l'immigration qui nous oblige à revenir l'après midi pour récupérer le visa, pas vraiment le temps de profiter de quoique ce soit. On aura quand même eu le temps de se manger un bonne crêpe à la crêperie Amélie dans Makati. C'est au moins ça ! 


Allez bon vol Martine et Marie-Thé, c'était génial de partager une partie de notre voyage avec vous; ça nous a fait autant plaisir qu'à vous :-).